Ainda Cannes
Não pretendendo gastar muito latim com este festival de "cinema", hoje, dei com este artigo de Antoine de Baecque. Como se sabe, Tarantino transformou o festival numa manifestação anti-Bush.Mais il n'est pas sûr que ce coup du chapeau marche à coup sûr. Car, comme le disait Godard lors de sa conférence de presse: "Bush est moins bête que Moore ne le croit, et lui à moitié intelligent. Il ne fait pas la différence entre un texte et une image". Il est vrai que Michael Moore n'a jamais été un grand cinéaste, imprimant d'abord sa lourdeur sur des pamphlets qui ne font pas dans la dentelle.
É engraçado Godard dizer isto. Ainda perde alguns amigos. Mais engraçado ainda é um possível conflito de interesses.
Et cette Palme d'or très politique pourrait aussi signer un divorce avec les amateurs de cinéma, comme si, cette année, la conjoncture avait pris en otage le festival de Cannes, lui ôtant une part de son rôle légitime de consécration artistique. Tarantino, parangon du cinéphile mondial (son "amoureux fou"), a, en quelque sorte, joué avec la politique en apprenti sorcier.
Sinon, Tarantino semble avoir fait le boulot, imposant aux autres membres du jury sa toquade du moment comme Grand prix, le coréen "Old Boy", ses copains les frères Coen (pour Irma P. Hall, prix du jury dans "The Ladykillers"), et sa découverte "exotique", le film gitan de Tony Gatlif, "Exils" (prix de la mise en scène).
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Enfin, signalons, mais sans insister car il faut rester fair play, l'embrouille tout à fait business d'une palme d'or décernée par Quentin Tarantino, auteur produit par Miramax, avec une grosse sortie maison en cours "Kill Bill 2", à Michael Moore, autre auteur Miramax. Il n'y a évidemment pas là de conflit d'intérêt! Et derrière l'engagement politique (sur toutes les lèvres), il y a aussi un joli coup de pouce commercial (qu'aucune bouche n'évoque).
Interessante, não?