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Super Flumina

Liberae sunt enim nostrae cogitationes - Cícero (Mil. 29 - 79) . Um blog de Rui Oliveira superflumina@sapo.pt

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Liberae sunt enim nostrae cogitationes - Cícero (Mil. 29 - 79) . Um blog de Rui Oliveira superflumina@sapo.pt

Óscares, cinema e anti-americanismo II

O anti-americanismo de Georges Duhamel tem uma longa tradição francesa atrás de si, como bem no-lo demonstra Philippe Rogger no seu L'ennemi américain. Généalogie de l'antiaméricanisme français (2001, Paris: Editios du Seuil). Thomas Wieder na sua recensão a este livro de Roger diz o seguinte:

Des Scènes de la vie future de Georges Duhamel (1930) au Cancer américain de Robert Aron et Arnaud Dandieu (1931), les titres des principaux ouvrages de l'époque sont clairs. Les Etats-Unis incarnent désormais la pire menace non seulement pour la France, mais pour l'homme en général. Le plus intéressant est de voir combien des intellectuels que tout sépare a priori en viennent à prononcer un même réquisitoire. Qu'ils soient humanistes (Georges Duhamel), personnalistes (Emmanuel Mounier), existentialistes (Simone de Beauvoir) ou gauchistes de Mai 68, tous s'accordent à dénoncer le caractère dictatorial de la prétendue démocratie américaine et la mécanisation d'une vie dont la dimension spirituelle est réduite à néant.

De notar que em Scènes de la vie future autor viaja pelos EUA e anota as suas impressões sobre o país e a pessoa, impressões estas que são largamente negativas. Esta apreciação sobre o cinema enquadra-se nesse contexto.

Mas, independentemente, do anti-americanismo de Duhamel, neste seu texto, aliás muito bem escrito, se há objecções sobre o cinema com as quais não posso de modo algum estar de acordo, por serem redutoras de mais, outras há que mantêm, totalmente a sua actualidade. Neste caso a importância desmesurada que lhe é dada, sobretudo às suas estrelas e as opiniões que elas expressam por tudo e por nada, não importa quanto descabeladas sejam. Não sei porquê, mas parece-me um sintoma de provincianismo, sobretudo da forma como Pessoa o definiu.

Todo este foclore à volta dos Óscares, mas também, de uma outra maneira, todo o aparato reverencial à volta, por exemplo, dos festivais de Cannes, Berlim ou Veneza, onde, por exemplo, em Cannes, um falso documentário como "Fahrenheit 9/11" levou a Palma de Ouro, são perfeitamente disparatados.

O cinema pode ser um entretenimento, como cultura, os dois não são incompatíveis. Quando se faz cinema como português, das capelinhas para as capelinhas (às expensas de todos nós), obviamente não podemos falar de indústria. Quando falamos de indústria, também este termo não pode ter sentido pejorativo, embora, reconheça, de Hollywood, nos últimos anos, saíram poucos filmes de que eu tenha verdadeiramente gostado.

Mas tal como, as obras de arte literárias não crescem como cogumelos, também as cinematográficas não abundam. Voltarei ao assunto.

Óscares, cinema e anti-americanismo

Se há uma coisa que nunca compreendi é toda a excitação que por vezes há nos meios de comunicação social portugueses acerca dos Óscares. É certo que eu não sou um grande amante de cinema, embora goste de ver aquilo que considero serem bons filmes. Sou que aquilo que considero bons filmes, frequentemente, não são os filmes mais vistos, nem os mais aplaudidos pela crítica (isto independentemente de se tratarem de filmes americanos, europeus ou de qualquer outra origem). Em resumo, o cinema está longe de ser a minha arte preferida.

Todavia, apesar de o cinema não ser a minha arte preferida, nunca escreveria aquilo que escreveu Georges Duhamel (1884-1966), escritor francês, em Scènes de la vie future (1930):

C'est un divertissement d'ilotes, un passe-temps d'illettrés de créatures misérables, ahuries par leur besogne et leurs soucis. C’est, savamment empoisonnée, la nourriture d'une multitude que les Puissances de Moloch ont jugée, condamnée et qu'elles achèvent d'avilir.

Un spectacle qui ne demande aucun effort, qui ne suppose aucune suite dans les idées, ne soulève aucune question, n'aborde sérieusement aucun problème, n'allume aucune passion, n'éveille au fond des cœurs aucune lumière, n'excite aucune espérance, sinon celle, ridicule, d'être un jour " star " à Los Angeles.

Le dynamisme même du cinéma nous arrache les images sur lesquelles notre songerie aimerait s'arrêter. Les plaisirs sont offerts au public sans qu'il ait besoin d'y participer autrement que par une molle et vague adhésion. Ces plaisirs se succèdent avec une rapidité fébrile, si fébrile mêmele public n'a presque jamais le temps de comprendre ce qu'on lui glisse sous le nez. Tout est disposé pour que l'homme n'ait pas lieu de s'ennuyer, surtout ! Pas lieu de faire acte d'intelligence, pas lieu de discuter, de réagir, de participer d'une manière quelconque. Et cette machine terrible, compliquée d'éblouissements, de luxe, de musique, de voix humaines, cettemachine d'abêtissement et de dissolution compte aujourd'hui parmi les plus étonnantes forces du
monde.

J'affirme qu'un peuple soumis pendant un demi-siècle au régime actuel des cinémas américains s'achemine vers la pire décadence. J'affirme qu'un peuple hébété par des plaisirs fugitifs, épidermiques, obtenus sans le moindre effort intellectuel, j'affirme qu'un tel peuple se trouvera, quelque jour, incapable de mener à bien une œuvre de longue haleine et de s'élever, si peu que ce soit, par l'énergie de la pensée. J'entends bien que l'on m'objectera les grandes entreprises de l'Amérique, les gros bateaux, les grands buildings. Non !Un building s'élève de deux ou trois étages par semaine. Il a fallu vingt ans à Wagner pour construire la Tétralogie, une vie à Littré pour édifier son dictionnaire.

Jamais
invention ne rencontra, dès son aurore, intérêt plus général et plus ardent. Le cinéma est encore dans son enfance, je le sais. Mais le monde entier lui a fait crédit. Le cinématographe a, dès son début, enflammé les imaginations, rassemblé des capitaux énormes, conquis la collaboration des savants et des foules, fait naître, employé, usé des talents innombrables, variés, surprenants. Il a déjà son martyrologe. Il consomme une effarante quantité d'énergie, de courage et d'invention. Tout cela pour un résultat dérisoire. Je donne toute la bibliothèque cinématographique du monde, y compris ce que les gens de métier appellent pompeusement leurs " classiques ", pour une pièce de Molière, pour un tableau de Rembrandt, pour une fugue de Bach…

Toutes les œuvres qui ont tenu quelque place dans ma vie, toutes les œuvres d'art dont la connaissance a fait de moi un homme, représentaient, d'abord, une conquête. J'ai dû les aborder de haute lutte et les mériter après une fervente passion. Il n'y a pas lieu, jusqu'à nouvel ordre, de conquérir l'œuvre cinématographique. Elle ne soumet notre esprit et notre cœur à nulle épreuve. Elle nous dit tout de suite tout ce qu'elle sait. Elle est sans mystère, sans détours, sans tréfonds, sans réserves. Elle s’évertue pour nous combler et nous procure toujours une pénible sensation d'inassouvissement. Par nature, elle est mouvement ; mais elle nous laisse immobiles, appesantis et comme paralytiques.

Beethoven, Wagner, Baudelaire, Mallarmé, Giorgione, Vinci – je cite pêle-mêle, j’en appelle six, il y en a cent, voilà vraiment l'art. Pour comprendre l'œuvre de ces grands hommes, pour en exprimer, en humer le suc, j'ai fait, je fais toujours des efforts qui m'élèvent au-dessus de moi-même et qui comptent parmi les plus joyeuses victoires de ma vie. Le cinéma parfois m'a diverti, parfois même ému ; jamais il ne m'a demandé de me surpasser. Ce n’est pas un art, ce n'est pas l'art.

É claro que Georges Duhamel sofria de um mal que muito intelectual francês, de direita ou de esquerda, sofre ainda: o anti-americanismo. (continua)

Os inimigos da paz

Atentado terrorista em Telavive. Os do costume não estão dispostos a que haja paz em Israel e na Palestina e por isso fazem tudo para manter o estado de guerra. Certamente querem que o exército israelita volte a fazer operações na Cisjordânia e em Gaza para dizer que sofrem da opressão israelita.

A quem aproveitará o estado de guerra. A Israel não é de certeza. Se calhar é preciso que a imprensa vá começando a procurar culpados noutro lado que a isto da opressão não pode justificar tudo.

A ideologia ao "serviço" da justiça

Do sempre recomendável Le bloc notes d'Ivan Rioufol, retiro da sua coluna de hoje o seguinte trecho:

Foetus : l'impossible débat

L'idéologie : elle sacralise des mouvements qualifiés de sociaux dès lors qu'ils exigent des «moyens supplémentaires». Mais elle peut susciter des raisonnements plus troublants encore. Voilà, par exemple, ce que m'écrit Jerry Sainte-Rose, avocat général à la Cour de cassation, après l'arrêt de la cour d'appel de Metz qui a confirmé jeudi 17 février qu'il ne peut y avoir d'homicide involontaire en cas de mort accidentelle d'un foetus. Le 10 octobre 2003, un livreur avait perdu le contrôle de sa camionnette et était entré en collision avec la voiture d'une jeune femme enceinte de vingt-deux semaines, tuée sur le coup avec son enfant. Son mari demandait condamnation pour les deux homicides. Seul celui de son épouse a été retenu.

Commentaire de Sainte-Rose : «Le droit est saisi par l'idéologie. Depuis 2000, il refuse d'appliquer l'incrimination d'homicide à l'enfant à naître, même s'il meurt dans des circonstances qui ne sont pas assimilables à une IVG et quel que soit son degré de développement.» L'avocat général précise qu'il n'entend pas remettre en cause la loi de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse. Il fait remarquer que jusqu'en 2000 – date du revirement de jurisprudence – la loi Veil n'a pas empêché des tribunaux de reconnaître la faute pénale pour la mort accidentelle d'un foetus. Sous prétexte de préserver le confort mental de l'avortement, doit-on se résoudre désormais à ignorer la douleur parentale en cas de perte du bébé attendu ?

En effet, dans cette logique absurde, l'enfant à naître n'est plus rien pour le droit pénal. Tant qu'il n'a pas été séparé de sa mère, il n'est ni chose ni personne (1). Blesser un foetus dans le sein maternel est considéré comme un délit s'il naît vivant ou s'il meurt après être né, mais le tuer in utero juste avant sa naissance n'est pas punissable. Le néant ontologique créé volontairement par ce vide juridique est indéfendable. Et pourtant, l'idéologie argumentant sur «le droit des femmes» rend irrecevable une telle remarque élémentaire.

Et l'avocat général Sainte-Rose de poursuivre : «Pourquoi refuser au foetus humain ce qui est appliqué à de nombreux oeufs ou foetus animaux ? Car l'animal à naître est pénalement protégé. Si en vous promenant vous détruisez involontairement le «projet parental» d'un crapaud vert, d'une pie grièche, d'une couleuvre vipérine ou d'un papillon vitrail vous encourrez six mois d'emprisonnement (art. L. 415-3 du Code de l'environnement). Une inégalité de traitement entre l'homme et l'animal manifeste que, sur ce point, les plus hautes autorités déraisonnent.» Une litote.

Penso que não são precisos muito comentários. Tal como cá, a justiça em França está refém da ideologia.

A situação no PSD

Como militante do PSD estou naturalmente atento ao que se vai passando e às movimentações tendo em vista a liderança do partido, mas até agora não estou muito entusiasmado com o que se passa e não vejo qualquer renovação à vista. Mas, vamos ver alguns dos pontos que acho preocupantes.

1. Urgência. Espero que não marquem o Congresso com demasiada rapidez. Menezes diz que tem informações que dizem que o Congresso será a 23/24 de Abril. Menos mal. É que se houver pouco tempo, não haverá tempo para uma verdadeira discussão, nem sequer dará oportunidade a uma renovação. É certo que o partido não pode ficar sem líder muito tempo, mas também não se o pode substituir com demasiada rapidez, pois arriscamo-nos daqui a um ano estarmos a eleger um outro líder.

2. Processo. Não é indiferente o processo de eleição do novo presidente do partido. Quanto a este assunto, ler a entrada Boas práticas no Quarta República. Estou substancialmente de acordo.

3. Candidatos. Os candidatos até agora perfilados, Marques Mendes e Luís Filipe Menezes, não são arautos de qualquer renovação. Rui Rio diz que há novas candidaturas em preparação. Espero bem. De qualquer modo a mania de realçar a questão de recentrar o partido (ao centro-esquerda) ou as referências constantes à social-democracia são talvez excessivas. Menezes na sua apresentação de candidatura falou de implementar medidas económicas liberais, mas as sociais serão sociais-democratas. Parece-me um oxímoro, mas enfim.

Vamos a ver como evoluem estas variáveis.

A tradição já não é o que era

Há um ditado muito antigo que dizia "em Roma sê romano". Mas, como dizia o poeta, o mundo é feito de mudança e, agora, as comunidades que emigram para o Ocidente, com a ajuda do politicamente correcto e dos relativismos morais, impor ao habitantes do países para onde emigram os usos e costumes dos sítios de onde procedem.

É se calhar por isso que notícias como esta Aux Pays-Bas, une association musulmane veut interdire à la députée Ayaan Hirsi Ali de réaliser "Submission II", la suite du film de Theo van Gogh já não espanta nem escandaliza ninguém. Segundo a notícia:

L'Association islamique demande à la justice d'interdire cette suite en estimant qu'elle sera certainement "offensante et blessante pour les musulmans". Elle demande également aux juges d'interdire à Mme Hirsi Ali de se prononcer de manière blessante ou blasphématoire contre les musulmans.

Se isto não é um atentado à liberdade de expressão então já não sei o que hei-de chamar a isto. As democracias ocidentais estão a ser minadas por dentro em nome das minorias, do comunitarismo, do relativismo moral, de direitos especiais de alguns contra a falta de direitos da maioria. É tempo de se pôr cobro a isto.

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